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Il faut interdire certains élagueurs. Définitivement.
Ce ne sont pas des élagueurs. Ce sont des bourreaux.
On ne devrait pas avoir à le dire. Mais il suffit de marcher dix minutes dans une ville moyenne pour tomber sur un platane scalpé, un tilleul humilié, un cyprès réduit à l’état de poteau grotesque. Et tout ça pourquoi ? Parce qu’un type payé à la journée, sans la moindre formation sérieuse, a confondu "taille douce" avec "massacre à la tronçonneuse". Ce n’est plus de l’élagage, c’est du sabotage.
Le pire ? C’est légal. Et souvent c’est même la mairie qui paie. On fait des appels d’offres au rabais, on confie le vivant à des entreprises qui traitent l’arbre comme une clôture rouillée. Résultat : des arbres traumatisés, vulnérables, affaiblis. Et à long terme : malades, dangereux, abattus. Bravo.
Arborexia ne joue pas à ce jeu‑là.
Il faut des gens qui disent non. Qui refusent les devis absurdes. Qui refusent les chantiers bâclés, les délais intenables, les prix cassés. Arborexia fait partie de ces gens‑là. Ils ne viennent pas sauver la face. Ils viennent sauver l’arbre.
Ce sont des techniciens, oui. Des grimpeurs, des spécialistes. Mais ce sont aussi des militants, au sens noble du terme. Ils savent que chaque arbre mal taillé est une blessure collective. Un recul. Une défaite paysagère. Et ils en ont assez.
Élaguer, c’est engager sa responsabilité.
Tu veux couper une branche de cinq mètres au‑dessus d’un parking ? Soit. Mais alors tu assumes. Tu sais ce que tu fais, tu as étudié le port de l’arbre, son âge, sa réaction probable, son état sanitaire. Tu ne coupes pas "parce qu’on t’a dit de le faire". Tu discutes, tu informes, tu proposes une alternative.
C’est ce qu’Arborexia fait. À chaque fois. Quitte à déranger. Quitte à perdre le marché. Parce qu’ils ont compris une chose essentielle : un arbre mort, ça ne se remplace pas.
Ce n’est pas qu’un tronc, c’est un patrimoine.
On parle d’un chêne centenaire ? D’un cèdre planté par un grand‑père mort en 1982 ? D’un tilleul qui donne de l’ombre depuis trois générations ? Ce n’est pas "un obstacle". C’est un héritage. Une mémoire vivante. Et celui qui s’en approche avec une tronçonneuse devrait être imprégné de cette gravité.
L’élagage, quand il est bien fait, c’est un acte de reconnaissance. Une manière de dire à l’arbre : tu comptes. Tu fais partie de nous. Tu fais partie du lieu. Et parce que tu es grand, beau, encombrant parfois, je vais t’aider à continuer, sans te trahir.
C’est ce qu’Arborexia fait. Encore. Inlassablement. Et franchement ? On a besoin de cent entreprises comme ça. Pas demain. Aujourd’hui.